Nouvelle phase pour Nouvelle Lune – à la conquête d’une étoile locale

Publié le 8 Octobre 2012

 

J’vous l’avais dit, que je reviendrai vous embêter avec les votes ! En plus, ça se passe chez moi… Après un succès à Plume de Glace et un double échec à Blues et Polar (dont quelques mots vont suivre), je vais faire partie d’un nouvel évènement littéraire en tout début 2013.

Car le territoire manosquin est une terre d’écrivains ET d’actualité littéraire.

 

 

Des écrivains en pagaille et pour toutes les époques

 

On doit, de toute façon, citer Jean Giono, qui permet à Manosque d’être une ville connue un peu partout en France.

On commence à voir grandir René Frégni également, qui a eu un sacré succès avec La Fiancée des corbeaux, premier de ses romans publié chez Gallimard.

Et puis aussi, par exemple, Pierre Magnan, l’auteur célèbre de La Maison assassinée (roman adapté au cinéma, et dont est extraite la citation ci-dessous) et de Folie Forcalquier. Il est mort le 28 avril dernier, et je trouve d’ailleurs que les hommages se sont faits trop rares dans cette terre de mots qui se veut une vitrine du livre…

 

"Le crime, c'est comme un champignon venimeux, ça empoisonne tout : assassins et victimes. C'est contagieux, pire que la peste, le crime."

 

 

Des évènements à la gloire des livres

 

Il y a les Correspondances, qui sont une période de poésie conjuguant paysage changeant (avec des citations qui habitent les vitrines du centre-ville de Manosque) et lectures intimistes par des intervenants impromptus (des comédiens et chanteurs célèbres pour la plupart qui se prêtent à un jeu inhabituel pour eux).

 

Il y a Blues et Polar, festival qui entend célébrer le polar (à l’échelle nationale), mais qui n’a plus trop de blues dans sa recette, ni de polar d’ailleurs, puisque les livres sélectionnés sont de tous les genres et n’empruntent plus vraiment au genre « giallo ». Du Giono cuisiné à toutes les sauces à tel point que ça en devient indigeste, et un Pierre Magnan tout juste disparu et totalement absent du programme, à ma grande surprise. Je n’écris pas cela parce qu’ils ne m’ont pas voulue dans leur festival, je le précise. Je n’y suis pas allée cette année et ne veux pas juger de la qualité de ce qui s’est déroulé durant cette semaine. Par contre, je confirme que le déroulé du programme affiché ne correspond plus à la notion de « blues et polar »…

Mais c’est toujours l’occasion d’avoir du livre dans la rue, et des débats littéraires ailleurs qu’en 6ème partie de soirée sur Arte.

 

 

Des lieux pour cultiver les mots

 

Il y a la Maison du livre, à Forcalquier, qui est un projet de développement économique local axé sur les activités liées au livre (reliure, bande dessinée, maisons d’éditions de petite taille). J’espère que cette structure permettra d’entretenir le patrimoine culturel livresque dont le territoire est désormais riche.

 

Et puis il y a les médiathèques regroupées comme dans l’entité Provence-Luberon-Durance, qui organisent chaque année le prix des médiathèques, décerné à celui des 5 auteurs sélectionnés qui parvient à réunir le plus de votes (là vous devez commencer à vous sentir concernés…).

 J’en fais partie, à ma plus grande joie, pour mon premier roman Nouvelle Lune, et j’espère pouvoir décrocher une petite étoile locale, car je m’y sens toujours chez moi, même si à l’heure où je vous écris j’ai la pluie et le gris de Paris qui m’entourent.

 

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Je vous tiendrai très vite au courant des autres sélectionnés, ce serait chouette qu’on interagisse, et des modalités de vote. Mais je sais déjà que cette fois, il faudra vous déplacer et non plus cliquer. Donc manosquins, manosquines, et ceux des villes et villages autour, chaussez vos sabots et attendez mon signal !

 

 

Rédigé par t-as-vu-ma-plume

Publié dans #Mes écrits : Poids Plume

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